lundi 20 août 2012

Premier Article Littéraire écrit (été 2006)

Parce que cet article a beaucoup de valeur pour moi, je tiens à vous le faire partager. 
Il s'agit de mon tout premier article. 
Écrit pendant de l'été 2006 (presque 6 ans maintenant), l'été de mon BAC en somme  et publié pour la première édition du web-journal, le Pidi. 
Un gros wub à Avrildemai qui a commencé l'aventure avec moi !!!
Voici sans plus attendre mon premier article. 
Attention, il est publié ici tel qu'il a été publié sur le site, aucune retouche n'a été faite.  
 

Treize à la douzaine de Ernestine et Franck Gilbreth.



(Traduit de l’américain sous le titre de Chaper by The dozen)


Première édition: 1949
Prix Scarron:1951
Collection: Folio
Genre: Histoire vraie, humour
Connaissez-vous une famille nombreuse où tout le monde a les cheveux roux?

Et non, raté, ça n’est pas les Weasley. Ce n’est pas eux, mais une famille moldue très originale.
Mr et Mrs Gilbreth, tout deux spécialistes du rendement avaient décidé le jour de leur mariage qu'ils auraient 12 enfants. Et ainsi fût fait. Six filles et six garçons vinrent au monde de 1906 à 1922. Douze petits rouquins prénommés Anne, Marie, Ernestine, Marthe, Franck, Bob, Liliane, Fred, Daniel, Jack, Robert et Jane. Le père, obsédé par le rendement, croit pouvoir gérer sa famille comme on gère une entreprise, pour cela il regorge d'inventivité.
Un exemple parmi tant d’autres, pendant leurs vacances, Mr Gilbreth tente d’enseigner le morse à ses enfants de manière ludique. Pour cela, il s’amuse devant ses enfants ébahis à dessiner d’étranges traits sur les murs ou sur le plafond. L’alphabet morse est ainsi inscrit au dessus de leurs lits et c’est sans aucune contrainte que leur cerveau retient les différentes combinaisons. Pour amuser ses enfants, et améliorer leur alphabet par le jeu, le père dispose des messages codés un peu partout dans la maison. Les enfants se laissent entraîner dans cette chasse au trésor instructive malgré leurs première réticence à un nouvel apprentissage, s’amusant à déchiffrer les multiples messages dans l‘espoir d’obtenir une surprises qui parfois laissait place à une déconvenue. C’est ainsi que les aînés Gilbreth apprirent l’alphabet morse jusqu’à le connaître sur le bout des doigts à la fin de leurs vacances.


Mais leur père avait plus d’un tour dans son sac, et ses enseignements ne s’arrêtèrent pas là. Il leur fit également apprendre à manœuvrer un bateau et … nous n’en dirons pas plus! Nous vous laissons savourer par vous-même les multiples petites anecdotes qui font toute la saveur de l’histoire. Et découvrir par vous-même que les ressources de Mr Gilbreth allaient bien plus loin que l’enseignement de ses enfants, comment apprendre une langue étrangère en se brossant les dents ? Soigner à la chaîne toute une famille atteinte de rougeole ? Enlever les amygdales en série ?
Vous ne nous croyez pas? Alors foncez lire par vous-même les aventures de cette famille extraordinaire. 


Et si vous aimez le livre, sachez qu’il existe une suite:
Six filles à marier, des mêmes auteurs, dans la collection « livre de poche jeunesse«.
A voir également, malgré l’éloignement total avec le livre, le film Treize à La douzaine 1 & 2 avec Helen Hunt, Steve Martin, Hilary Duff et Tom Welling.
En espérant que cet article vous a plu. Et vous a rappelé de bons souvenirs !!!!
 
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mardi 14 août 2012

[Interview]Nanet et la Complainte d'Irwan

- Bonjour Nanet !

- Bonjour Lize !

- J’ai tenu à faire cette interview car je te connais depuis un moment maintenant et je suis heureuse de voir ton projet prendre cette forme si belle qu’est un livre. Pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?

- Je suis très contente que ce soit toi qui m’interviewe, pour la première fois de ma vie. Alors, côté URL : Nanet est le pseudo que j'utilise tout le temps, étant un surnom que l'on me donne aussi en IRL... c'est peu à peu devenu une véritable identité. J'ai un blog où je parle de mes lectures.
 
Si vous souhaitez parcourir l’univers de Nanet, rendez-vous sur son blog en suivant ce lien 
: Le blog
 
- Merci. IRL : J’ai un job passionnant dans la santé, et deux enfants. Je lis et j'écris depuis toujours. Et mes auteurs préférés sont Tolkien, Balzac et Austen, sans oublier JKR qui m'a redonné goût à l'écriture, puisque j'ai recommencé avec quelques fictions.

 

Bref, URL et IRL sont liés par les livres, les écrits...
 
- Je suppose que c'est d'avoir écrit des fanfictions (c'est une fiction écrite par un fan, au cas où) qui t'a poussé à écrire et à créer ton propre univers ? Peux-tu nous raconter comment t'es venu le déclic ?
 
- C'est d'avoir lu qui m'a poussé à écrire, mais j'écrivais déjà adolescente. J'avais par exemple de "super notes" en rédaction, pour mon imagination. On avait écrit une pièce de théâtre avec des copains, jamais jouée... Le déclic est revenu en lisant des fanfictions, j'ai eu envie de m'y essayer pour écrire autre chose que les petits poèmes que je faisais. Cela m'a amusé, puis j'ai tenté mes propres personnages dans des fictions avant de créer toute mon histoire. Pas de vrai déclic, donc mais plutôt un retour à l'écriture.
 
- Explique-nous comment t'es venue cette idée ? As-tu eu une sorte de révélation ? Ou as-tu imaginé ce monde petit à petit ?
 
Attention, légers spoilers !
 
- Comme il n'y a pas une mais plusieurs idées à la base de ce livre, il ne peut y avoir une seule réponse. Irwam est venue s'imposer à moi, avec le Voile. Ce personnage est la déviance d'un personnage que j'avais créé pour un projet de fiction, mais que j'avais finalement mis sous le coude. Je l'ai retravaillé, amélioré et Irwam est née. Le Voile a suivi, comme une entité, une part d'elle... Pour la partie derrière le Voile, elle est venue d'un coup. J'ai posé quelques scènes que je voulais aborder et quelques notions sur les personnages. Puis, un matin, j'avais l'histoire, toute la trame. Il ne me restait qu'à l'écrire. Enfin, la partie de ce côté du Voile s'est imposée peu à peu, déroulant des deux autres, venant s'imbriquer. C'est la partie la moins "magique" et il me fallait raccrocher au réel, gommer toute trace de magie. Pas facile. Mais au final, c'est une partie que j'aime beaucoup et Coline est si adorable.
Voilà, tout est imaginé, avec des traces sûrement de mes lectures...

 
- Parle-nous un peu de La complainte d’Irwan. L’histoire, les personnages, etc. 



- Mon livre raconte l'aventure d'Irwam, une jeune femme un peu particulière qui vit dans le sud de la France, la majeure partie du temps et a pour mission de protéger le Voile. C'est une barrière magique ! Or, comme toutes les limites, elle est soumise à la pression, ici des monstres qu'elle enferme dans les mondes du Voile : vampires, fantômes, et autres joyeusetés... Irwam va être confrontée à un dilemme, en rencontrant Nathan, un jeune homme de 18 ans chez qui elle détecte un pouvoir oublié. Il est à lui seul capable de créer un nouveau monde, acte réprouvé par les gardiens du Voile. Mais, lorsque l'amour s'en mêle... les situations deviennent parfois complexes. Les autres personnages ne sont pas présentés dans le résumé : Coline, meilleure amie de Nathan, qui va l'aider surtout à accepter la réalité. Cassiodore, le magicien et Leandre, un chevalier, qui vivent dans un des mondes du Voile... Ils sont l'apport magique de cette histoire, le petit côté fantasy ! Sans oublier le méchant... Mais qui est le véritable méchant ?
 
- Peux-tu nous raconter comment tu as fait pour faire éditer ton livre ?
 
- J'ai envoyé 5 manuscrits en format papier et 7 manuscrits en format informatique. Certains éditeurs m'ont renvoyé le manuscrit sans un mot ! Je trouve cela décevant. Ils ont le droit de ne pas aimer, mais la politesse est la moindre des choses. Sur les 12 manuscrits, au final, j'ai eu 10 réponses. Trois réponses positives en première intention ( sans compter les deux "arnaques" ) mais deux seulement après relecture par un "comité de lecture". Le choix s'est fait sur les relations avec l'éditeur, avec qui j'ai pu discuter, et qui avait des demandes claires et précises. Voilà. Le tout a pris plus de neuf mois.
 
- As-tu eu un sentiment de désœuvrement à la fin de l'écriture de ton livre ?
 
- Le désœuvrement est apparu après l'envoi du manuscrit. Avant, j'ai repris tout le livre, une fois l'écriture terminée, pour le relire en intégralité, voir si je n'avais pas commis d'erreur de structure, puisque le livre a été écrit en morceaux pour certaines parties. Par la suite, il a fallu corriger ! Et encore corriger... Bref, entre la fin de l'écriture et l'envoi aux éditeurs, il s'est écoulé plus de six mois, avec un travail "acharné". Par contre, une fois le manuscrit envoyé, j'ai eu la sensation de vide. Je n'avais pas envie/besoin d'écrire autre chose, et j'ai entamé la longue attente de réponse. Les éditeurs répondent tous au bout de trois à six mois. [S'ils répondent avant, il faut se méfier, c'est sûrement une arnaque, et ils n'ont pas pris le temps de lire. Heureusement, je n'ai eu que deux réponses de ce type sur les 12 livres envoyés (tous formats)]
 
- Un petit mot pour conclure ?
 
- Je me suis amusée à l'écrire. J'espère que vous prendrez plaisir à le lire....
 
- J’ai eu la chance de suivre peu à peu la réalisation de ce livre et il m’est paru évident de le lire à sa sortie, chose faite début mai. J’ai, en plus, eu le droit à une dédicace de l’auteur (so sympathique). J’ai dû attendre d’avoir fini mes partiels pour pouvoir entamer la lecture. Mais ensuite, je ne me suis plus arrêtée de le lire avant de l’avoir terminé, je l’ai lu en trois jours. C’est tellement intéressant de découvrir un nouvel univers, de croiser de nouveaux personnages, de découvrir leurs personnalités au fur et à mesure de l’histoire. Le fait de changer de narrateur est une superbe idée. Les personnages sont attachants. Le Voile est une création surprenante mais intéressante (peut-être à développer un peu plus). A lire !!!  

Zélie

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